Mis à part sa casquette d’écrivain, André Breton, pourrait-il être considéré comme une icône de la littérature française. Pourquoi pas si l’on tient compte de son approche et surtout de son avant-gardisme du surréalisme. Quoi qu’il en soit, le fait est que ses œuvres lui aient valu une grande notoriété auprès des amateurs et sympathisants de ce mouvement artistique.
Si vous n’avez aucune idée de qui il peut s’agir, venez à la découverte d’André Breton au fil des lignes qui suivent.
Des débuts intéressants en poésie
Suite à des études en médecine en 1913, André Breton s’est mis à écrire des poèmes qui ont eu de la résonance dans beaucoup de cœurs. Cela, durant son déploiement dans le service de santé de l’armée française au cours de la première Guerre Mondiale Il a fallu admettre que ce natif de Tinchebray en Orne possédait un don particulier pour la poésie. Cela était certainement dû à son amour pour de grands écrivains de son temps, parmi lesquels Valéry et Mallarmé.
La petite histoire affirme que sa rencontre (1915-1916) avec l’écrivain et dessinateur Jacques Vaché dans un hôpital militaire, a été plus que décisive pour le jeune étudiant en médecine que Breton était alors. C’est à partir de ce moment-là qu’il commença à se servir d’un bistouri différent qui n’est autre que la plume. Il se mit alors à écrire comme les illustres Apollinaire et Rimbaud.
Breton publia son premier recueil poétique intitulé Mont de piété en 1919.
Des chemins surréalistes qui ont fait sa gloire
Ayant parcouru des articles de Freud, André Breton décide à son tour de faire des recherches concernant la psychanalyse sur l’inconscient. C’est aussi en 1919 qu’il conçoit la revue « Littérature » avec l’aide de Philippe Souplault et Louis Aragon avant de rencontrer Tristan Tzara. Notre homme rejoint ce dernier dans le mouvement Dada en 1920 pour mettre à jour les valeurs traditionnelles de la littérature. C’est cette même année qu’il sort son œuvre connue sous le nom « Les Champs magnétiques » dans lequel il insiste sur l’application de « l’écriture automatique ».
Néanmoins, la relation entre Breton et Tzara ne dure que deux années puisque le premier quitte le mouvement Dada dans lequel il n’avait manifestement pas trouvé chaussures à son pied. De plus, Breton souhaite mettre en valeur une autre image de la poésie . C’est d’ailleurs ce que l’on constate à travers le recueil « Clair de la Terre » sorti en 1924 ainsi que « Nadja » en 1928. Selon André Breton, la notion « surréalité » doit rimer avec le ralliement du surréalisme au domaine du marxisme.
André Breton, plus littéraire que politique
Malgré son départ du « Parti communiste » en 1935, parti qu’il avait rejoint en 1927, André Breton n’a pas pour autant laissé de côté ses aspirations politiques. En outre, la situation ne l’a pas empêché d’écrire « l’Amour fou » et un manifeste intitulé « Pour un art révolutionnaire indépendant » en 1938. Il faut dire qu’il a tout donné pour la littérature jusqu’à sa mort en 1966.