Au moment de la création de le revue “littérature” par Breton, Aragon et Soupault et rejoints par Paul Eluard après la parution du premier numéro de la revue en 1919, tout semble aller pour le mieux. Puis, le groupe voit arriver Tzara en 1920 et à partir de là, naissent certains désaccords, et à la publication du numéro 3 de la revue ne demeurent que Breton et Soupault qui prennent alors la direction de “littérature”, seulement, quand un nouvel arrivé Picabia, entre en scène, Soupault quitte à son tour la revue, ne demeure que Breton qui est très proche de Picabia, et lui permet d’y publier ses peintures et ses écrits jusqu’au numéro 13 qui est en fait, le dernier. Les deux amis ont publié entre 1922 et 1924 des productions surréalistes jugées plus ou moins scandaleuses à l’époque. Picabia est en fait un peintre de grand talent qui a commencé par suivre le courant impressionniste puis il s’est rapproché du mouvement Dada et enfin des surréalistes et surtout de Breton avec lequel il a fait éclater ses dons en peinture et en écriture et à eux deux, ils ont fait des débordements certains pour ce qui est de certaines œuvres.